Carénage et sortie du moteur inbord
On a sorti Chanclette une nouvelle fois au MACT sur le vieux port pour faire le premier carénage aprÚs 2 ans, et essayer de sortir le moteur inbord.
Carénage #
Il y avait comme attendu une belle couche de dĂ©pĂŽt mais rien de trĂšs inquiĂ©tant et assez homogĂšne. On a rapidement essayĂ© le karcher mais ça avait tendance Ă aller trop fort et enlever trop de peinture jusquâau gelcoat. On a dĂ©cidĂ© de tout gratter Ă la spatule, ça a pris une ou deux heures Ă deux. Puis on a hĂ©sitĂ© Ă poncer car il restait des concrĂ©tions des coquillages retirĂ©s. En grattant Ă la raclette on arrivait vite au gelcoat plutĂŽt quâĂ la couche de peinture primaire.
On a préféré laisser un peu de relief et ne pas se lancer dans le ponçage et la remise à nu du gelcoat pour cette fois.
On a passĂ© une couche dâantifouling intercontinental cruiser 250 au rouleau en 2h environ.
Sortie du inbord #
AprĂšs plusieurs problĂšmes avec le moteur et une derniĂšre panne irrĂ©solue, jâai dĂ©cidĂ© dâarrĂȘter les frais et me dĂ©barasser du moteur inbord Volvo Penta MD5. Câest un peu Ă contre-cĆur que jâabandonne mais câĂ©tait trop de frais pour peu de confiance. Jâai achetĂ©Â un hors-bord 6CV que jâai fixĂ© sur une chaise Ă lâarriĂšre pour remplacer.
Pour sortir lâinbord il a dâabord fallu libĂ©rer lâarbre dâhĂ©lice, retirer le presse Ă©toupe et le tourteau.
(câest une photo qui date dâavant le changement du presse-Ă©toupes)
La piĂšce reliant le tourteau Ă lâarbre Ă©tait trĂšs dure Ă dĂ©visser mais jây suis parvenu en utilisant mon poids et des clĂ©s Allen trĂšs longues.
En revanche, jâavais oubliĂ© quâil faut sortir le safran pour pouvoir retirer lâarbre dâhĂ©lice. Câest embĂȘtant car il faut resoulever le bateau pour pouvoir sortir le safran, il a donc fallu attendre la remise Ă lâeau et le faire avec le grutier.
On a ensuite dĂ©connectĂ© toutes les durites, cables Ă©lectriques et de commandes, retirĂ© lâalternateur et des petites parties sâenlevant facilement et pouvant gĂȘner le passage dans la descente.
Jâai libĂ©rĂ© les vis fixant la chaise moteur Ă Â la coque, et prĂ©parĂ© un petit support dans le carrĂ©.
Le moteur libre, jâai installĂ© un palan au dessus de la descente. Jâai contraint le madrier le plus Ă lâavant possible en enroulant un bout autour du mĂąt. Cela a trĂšs bien fonctionnĂ© et jâarrivais mĂȘme faire glisser le moteur seul. Jâavais pour ça fait une boucle sur le bout au niveau de mon pied pour pouvoir le lever avec mon poids et avoir les mains libres pour guider le moteur.
Ăa aurait probablement Ă©tĂ© sage de sâarrĂȘter lĂ et dâattendre la grue pour le sortir du carrĂ©. Je nâavais cependant pas bien compris ce que mâavait dit le grutier et il nâavait pas lâair trĂšs motivĂ© pour le faire. De plus deux amis sont arrivĂ©s Ă ce moment et ils mâont dĂ©cidĂ© Ă essayer de le sortir dans le cockpit.
Jâai envisagĂ© de le faire en utilisant un palan fixĂ© Ă la bĂŽme, aprĂšs lâavoir fait reposer sur des madriers. On a finalement tentĂ© le coup plus Ă la main Ă trois en sâaidant dâun madrier posĂ© en travers de la descente pour pouvoir faire des poses dans le levage.
CâĂ©tait assez Ă©prouvant et un peu stressant. Ă refaire je pense quâon enleverait le moteur du support dĂšs le dĂ©but pour sâĂ©conomiser 15kg et de lâencombrement. Je pense aussi que la technique de la bĂŽme aurait pu Ă©conomiser pas mal dâeffort, il y a juste le petit doute de la soliditĂ© suffisante dâune petite bĂŽme en alu⊠à tester !
On y est arrivés sans domages humains ni matériels et on a décidé de laisser le moteur sur des madriers sur les bancs du cockpit plutÎt que sur son support au sol.
Le grutier a ensuite pu le gruter en le fixant par deux points et en le guidant avec des bouts dont un passĂ© sur un winch. AprĂšs annonce sur Le Bon Coin, une personne est passĂ©e rĂ©cupĂ©rer le moteur pour essayer de rĂ©parer le sien du mĂȘme modĂšle.
Il restait une petite Ă©tape non anticipĂ©e : sortir lâarbre dâhĂ©lice. Jâavais oubliĂ© quâil faut dĂ©poser le safran pour sortir lâarbre par lâextĂ©rieur, mĂȘme sans hĂ©lice. Et jâavais aussi oubliĂ© que pour dĂ©poser le safran il faut relever le bateau car la mĂšche est trĂšs longue. Le grutier a encore une fois sauvĂ© la journĂ©e en relevant le bateau pour que je puisse sortir le safran et faire les derniĂšres retouches du carĂ©nage.
Pour dĂ©poser le safran jâai maintenant lâhabitude et je cale un madrier sur les balcons arriĂšres avec une corde passant dans lâanneau en haut de la mĂšche pour le retenir.
Une fois lâaxe sorti jâai pu placer le bouchon sur lâĂ©tambot avec des durites et des colliers de serrages.
Sur conseil dâune personne sur le port jâai aussi bouchĂ© lâextĂ©rieur du tube avec une pinoche et du sikaflex. Jâai pu remettre Ă lâeau et repartir heureux et serein !
La semaine suivante jâai attaquĂ© le nettoyage de la cale et sa mise au propre avec un coup de couche primaire epoxy.
Jâen ai aussi profitĂ© pour enfin retirer la couche de mousse anti-bruit sur la partie supĂ©rieure de la cale. Elle sâeffritait depuis longtemps et ne servait Ă rien.
Je suis en train de construire deux petits supports en bois. Le premier accueillera la batterie Ă lâarriĂšre de la cale (derriĂšre la piĂšce en fer). Le deuxiĂšme permettra de placer lâannexe lĂ oĂč se trouvait le moteur sans quâil touche le fond au cas oĂč de lâeau viendrait Ă entrer.
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